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les critères de beauté chez la femme - tpe

18 janvier 2016

CONCLUSION

Les canons de beauté ont beaucoup évolué entre 1800 et fin 1900. Au XIXème siècle, la beauté est passée d'une beauté "maladive" à des femmes rondes et n'a pas arrêté de s'alterner au cours des siècles. Une femme au corps parfait en 1930 obtiendrait aujourd'hui à peine un regard d'un producteur ou d'une agence de mannequin. Au XXème siècle, les femmes s’émancipant et commençant à jouer un rôle plus important dans la société, ont permis l'apparition de la presse féminine qui en deux siècles est devenue la presse la plus rentable ; elles ont commencées à prendre une grande place au sein de la société, c'est le début d'une nouvelle ère qui ne laissera pas la place aux personnes n'étant pas "aux normes".

Il en résulte que la petite fille, dès son plus jeune âge, évoluera dans une société qui lui imposera des contraintes tout le long de son existence, celle de la beauté en particulier. La beauté est un critère primordial et nécessaire que les femmes doivent avoir. Les médias quant à eux occupent une place importante dans l'établissement des critères de beauté féminins. En effet, ils définissent l'idéal que la plupart des femmes souhaitent atteindre, et le diffusent dès le plus jeune âge par différents moyens de communication tels que les magazines ou la télévision.

Notre société d'aujourd'hui utilise les normes physiques pour vendre les produits de cosmétiques. Cela accroît la croissance de l'utilisation de la chirurgie esthétique. Mais tout cela ne se fait pas sans conséquences ; pour les cas les plus graves, les maladies comme l'anorexie et la boulimie peuvent amener à la mort. Les effets de cette attitude sont néfastes pour la psychologie de la femme. En bref l'écart entre le corps de la femme idéale et celui de la femme de tous les jours se creuse, tenant compte de cette disparité, des marques se sont efforcées d'inclure des types corporels différents dans leurs catalogues et leur publicités.

Les apparences comptent tout simplement parce qu’elles constituent la première source d’information dont nous disposons sur une personne, en particulier si nous ne la connaissons pas. Les autres nous jugent donc sur notre physique, et nous en faisons tout autant, de manière automatique, dans les premiers instants d’une rencontre. Tout simplement parce que nous cherchons à cerner l’autre à partir des quelques indices dont nous disposons.

Les tableaux du XIXème siècle avec la représentation des femmes en robes et corsets prouve qu'il y a toujours eu des critères strictes afin de se distinguer entre classes sociales

Être un canon de beauté cause beaucoup de pressions. De ce fait, ces femmes considérées comme des icônes sont elles pour autant plus heureuses ?

Pour terminer, une vidéo qui résume bien notre TPE:

100 Years of Fashion: Women ★ Mode.com

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18 janvier 2016

EXEMPLE D'EVOLUTION

A travers ces cinq photos nous pouvons voir l'évolution de l'idéal féminin en France au cours du siècle.

 

En effet, miss France 1920 marque bien l'image de la Gibson Girl, avec son teint diaphane, les cheveux ondulés et son corps mince sans être trop maigre, elle nous semble très naturelle. 

 Miss France 1947, quant à elle respecte bien l'idéal d'après guerre : jambes sculptées, ventre creusé, hanches larges et soutien gorge pointu, elle arbore aussi une coiffure compliquée non sans rappeler celles des pin-up. 

Miss France 1977 respecte bien l'idéal de son époque, elle a un visage mutin, son corps est menu et elle arbore un grand sourire dans son justaucorps « disco ».

Miss France 1992 amène de l'exotisme, mais représente aussi l'idéal androgyne de l'époque avec son corps fin et son visage parfaitement symétrique.*

 

Enfin, Miss France 2016 a les pommettes hautes, un sourire avec des dents biens alignées, elle a une peau sans imperfections et des cheveux ondulés, elle représente à merveille les idéaux de beauté de notre époque.

18 janvier 2016

RESUMONS

notre film TPE

Le corps de la femme a évolué du aux changements de mentalités et aux faits historiques. Comme nous vous l'avions dis, la guerre a donnée à la femme la possibilité de se dévoiler avec une jupe au dessus des genoux. La femme est un terrain d'expérimentation qui a permi aux grands créateurs de montrer les atouts naturelles que la femme possède. Les critères de beauté chez la femme ont changés avec le temps, aujourd'hui les critères sont toujours aussi changeants mais la possibilité d'être ronde ou mince est présente lors de dévilés de mode.

 

Voici le corps d'un même femme transformé selon les critères de beauté du pays, ici en Chine et en Colombie :

Etude-Perception-de-la-perfection_max1024x768Ce qui prouve que chaque pays a ses propres critères qui feront d'eux "la femme parfaite". Pour mieux comprendre, je vous transmet le lien d'une vidéo qui démontre bien les critères de tout les pays sur une même femme transformée. 

Beauty Standards Around The World

 

 

13 janvier 2016

LES RELATIONS INTER-DEPENDANTES ENTRE LA MODE ET LA FEMME

La pression de la société pour l'apparence d'une femme modèle.

A la fois terrain d'expérimentation et vecteur, le corps est bien au centre de la mode. Certaines sont fières de leur corps, d'autres aimeraient mieux l'oublier. La perception du corps varie en fonction de leur milieu social. Toutes les femmes ressentent une pression quant à leur apparence physiques qui est liée au devoir d'être belle ou de le devenir. Chaque femme vit plus ou moins bien cette pression, certaines arrivent à s'y soustraire mais elle existe pour toutes. Certaines disent que cette pression vient du regard des hommes ou des médias, pour d'autres, ce sont les femmes elles-mêmes qui se fixent des exigences inatteignables.

Ainsi 74 % des femmes cadres et de professions libérales estiment que leur corps constitue une part de leur identité, contre 54 % des employés et des ouvrières. Un écart de perception s'expliquant par le fait que les femmes de catégorie sociale supérieur sont les plus satisfaites de leur corps. « Dans une société ou l'impact de l'apparence physique est croissant, le corps ne peut être source d'identification que si on le trouve beau. » comme le dit le sociologue Jean François Amadieu. En outre 22 % des ouvrières considères même leur corps comme un-handicap dans leur quotidien, « elles savent qu'une apparence physique non conforme aux canons en vigueur se paye sur le marché du travail. »

discrimination travail

On constate que dans les publicités les femmes sont plus représentées que les hommes. Ces images sont destinées à un public féminin pour provoquer un désir d'identification. Ces corps fantaisistes n'existent que dans les publicités et les magazines, ils ne sont pas représentatifs. En effet en 2006 les femmes faisaient 1m63 en moyenne et 62 kilogrammes alors que les mannequins faisaient 1m80 pour 50 kilogrammes.

Grâce à la technologie et surtout aux logiciels de traitement de photos (Photoshop) nous pouvons aujourd'hui faire dire ce que nous voulons aux images, c'est un outils de manipulation très puissant. Bien souvent le corps de la femme est présenté dénudé dans des postures très suggestives pour mettre en valeur un produit qui n'a parfois aucun lien. La femme en est réduite à la fonction d'objet sexuel ou devient un support marchand, marchandise ou panneau d'affichage. La publicité est un véhicule privilégié d'images provocantes savamment retouchées, de valeurs détournées, de stéréotypes culturels, la publicité contribue à modeler les comportements sociaux. En outre les femmes se forcent à devenir semblable à ses critères de femme fatale.

plus size

 

Une construction sociale orientée par la mode.

Une théorie explique le rôle de la mode à travers différents principes. Ces six principes ne constituent pas une théorie figée de la mode, ils proviennent de divers horizons des sciences sociales et chacun d'entre eux est une synthèse de théories et de données empiriques sur un aspect spécifique de la mode.

  • Le premier principe de la mode est le principe d'affirmation à travers lequel individus et groupes sociaux s'imitent et se distinguent en utilisant des signaux, vestimentaires ou associés.

  • Le deuxième principe est le principe de convergence qui signifie que la mode se caractérise par l'existence de tendances : si les styles ont des origines multiples, leur production n'a lieu que dans un petit nombre de maisons de mode, caractérisées.

  • Le troisième principe est le principe d'autonomie : les maisons de mode sont partiellement autonomes par rapport à leur environnement politique ou économique dans leurs choix esthétiques.

  • Le quatrième principe est le principe de personnalisation qui place le créateur ou la créatrice de mode au centre de l'industrie de la mode.

  • Le cinquième principe est le principe de symbolisation qui donne un rôle prépondérant aux marques dans la relation entre producteurs de mode et consommateurs.

  • Enfin, le sixième principe est le principe d'impérialisation qui rend compte du fait que la mode se retrouve maintenant dans de très nombreuses sphères de l'activité sociale et est dominée par un groupe restreint de conglomérats.

Autrefois confidentiels, les défilés sont aujourd'hui de véritables spectacles à la scénographie sophistiquée. L'essor des technologies médicales à permis à chacun de considérer son corps comme un matériau en soi. La création contemporaine participe de cette idée, d'un corps intime sans cesse transformable. Un corps tatoué est une modification corporelle, les jeunes sont aussi en quête de valeurs et références propres c'est donc une expérimentation de soi.

 

défilé

 

Bien que les critères de beauté ont subi de nombreuses évolutions, comme nous avons pu le voir dans la partie I) de notre TPE, tout au long de son histoire la femme a du se plier à des conventions aussi bien culturelles que temporelles.

 

 

Des critères de beauté étouffants

 

                                                  

Dans notre société occidentale, les critères de beauté principaux dépeignent le tableau d'une femme à l'apparence impeccable, mais aussi au caractère spécifique :

 

  • la jeunesse est un critère important, en effet la femme est à l'affût de la moindre ride qui pourrait trahir son âge, une visage vieux et fatigué étant très mal jugé : ainsi les produits cosmétiques tels que les crèmes anti-rides se multiplient sur le marché, ainsi que les différentes opérations de chirurgie esthétique destinées à rajeunir un visage : peau ferme, de grands yeux, un petit menton et un nez fin ainsi que des sourcils hauts certifient cette "infantilisation";

  • Ensuite, la minceur dont l'image est renvoyée est entretenue par les médias qui montrent des célébrités menues, mais aussi par l'industrie de la mode ou certains mannequins sont poussés à l'anorexie pour pouvoir défiler. Pour ressembler à ces personnages filiformes, certaines se lancent dans des régimes draconiens, parfois illusoires et n'hésitent pas dans ce cas aussi à avoir recours à la chirurgie esthétique ;

  • Il y a aussi la différenciation sexuelle : pour être attirante, la femme doit se montrer comme la société l'imagine avec les stéréotypes en vigueur : là où la femme est féminine, effacée, blonde avec une poitrine volumineuse, l'homme est brun, viril, avec une mâchoire carrée : cela dépeint l'image d'une une femme maternelle et joue donc sur les instincts de base de l'être humain ;

  • Un autre critère de la "beauté universelle" n'est autre que la symétrie. déjà dans l'antiquité, les grecs affirmaient que la beauté résidait dans l'harmonie des formes et des proportions. La symétrie est un signe de bonne santé, de croissance. Elle est le gage d'un système immunitaire solide. C'est donc dans le sens le pus primitif du terme le gage d'une compagne en pleine santé et apte à se reproduire;

  • Enfin, la confiance en soi, l'expressivité du visage ainsi que le naturel s'ajoutent à ce tableau quelque peu paradoxal parce qu'il entraîne à la superficialité la plus basique avec par exemple la chirurgie les régimes etc. tout en prônant un idéal de naturel.

     

Cette image de beauté est véhiculée par les médias et l'industrie de la mode qui ont des répercussions non négligeables sur la santé physique et mentale des femmes. En montrant un idéal si difficile à atteindre on assure la croissance et la rentabilité de l'industrie des produits amincissants, rajeunissants de la chirurgie esthétique et de l'industrie des cosmétiques. La France est le leader sur le marché du cosmétique : les femmes ont maintenant pour une grande partie une vie active, il faut donc prendre soin de soi pour avoir une bonne image devant les gens.

Mais n'oublions pas que le corps féminin sert à vendre des produits ou service, même s'ils ne sont pas en rapport avec la beauté féminine ! Dans les publicités on représente souvent des femmes minces, que ce soit pour des meubles ou de la nourriture. L'Homme sera attiré par la publicité grâce au corps « parfait ». Le corps féminin apporte la touche « sexy » pratiquement indispensable aujourd'hui pour rendre un produit attrayant. 

 

Une image idéale dangereuse

La beauté étant aujourd'hui devenue un devoir culturel, l'imposition des modèles de beauté et de minceur est croissante. Ainsi, certaines femmes sont prêtes à tout pour s'embellir et coller le plus possible au modèle fixe, à travers des méthodes parfois périlleuses pour leur propre santé.

En effet, cette envie de ressembler à l'idéal féminin peut très vite devenir très dangereux pour la santé que ce soit physiquement ou mentalement. Les conséquences de ce phénomène sont des maladies tel que l'anorexie et la boulimie. Les régimes quant à eux peuvent aussi avoir des conséquences s'ils ne sont pas bien traités. La chirurgie quant à elle n'a pas toujours les résultats escomptés.

 

La chirurgie esthétique

                                                        

Les plupart des femmes utilisent du maquillage, crèmes et vêtements pour s'embellir. Mais pour un certain nombre de femme, cela ne suffit pas. Certaines passent par un acte chirurgical pour ressembler aux canons de beauté d'aujourd'hui qui sont véhiculés par les médias qui prônent la beauté, en particulier les stars. Elles ont beaucoup d'influence sur les décisions prises pour celles qui voudraient avoir recours à la chirurgie puisqu'elles voudraient leurs ressembler. Certains chirurgiens abusent de la fragilité des individus en ne leurs faisant pas prendre conscience de l'impact que cet acte aura sur leurs corps, leurs vies . Les personnes cherchant à faire de la chirurgie esthétique font souvent cela à cause de la société, car pour conserver sa place dans la société et le monde du travail, il faut sortir du lot, lutter contre le temps. Comme si c'était un jeu de séduction. Mais il y a aussi les personnes n'ayant pas confiance en elles et qui pensent qu'en changeant leurs physiques, elles se sentiront mieux dans leur peau. Ce qui n'est pas toujours le cas, car elles ont des problèmes psychologiques et ont alors besoin d'un suivi médical. Environ 250000 opérations de chirurgie sont pratiquaient chaque année en France. Cette technique est apparu durant la 1er guerre mondial pour réparer les « gueules cassées ».

 

L'anorexie

Le gabarit exceptionnel des mannequins n’est représentatif que 5% de la population. L'anorexie est l'une des conséquences provoquées par les médias. Cette maladie n'est pas à prendre à la légère. Les anorexiques vont restreindre leur alimentation pour perdre du poids, ce qui peut être très dangereux pour l'organisme. Depuis les années 1960, le corps souhaité des femmes n'est plus un corps en bonne santé avec des formes mais un corps dont le poids et les formes sont contrôlés de façon stricte. Dans notre société nous remarquons une apparition croissante de plusieurs moyens pour contrôler son poids : les régimes, une activité physique intense et les solutions médicamenteuses. C'est à ce moment là que cela devient dangereux, le but de mincir en devient une obsession. Une étude réalisé en 1997 montrait que 80% des filles âgées de 12 ans et moins avaient déjà suivi un régime. Ces chiffres démontrent bien l'ampleur du problème. A force de manger peu, la dénutrition peut amener à la mort à cause d'un arrêt cardiaque. La boulimie anorexie arrive souvent quand la personne a commencé un régime, les restrictions alimentaires sont trop dures alors elle va manger, manger et quand elle aura compris ce qu'elle à fait, elle va se faire vomir. Elle se remplit de nourriture, d’effroi, de culpabilité, de honte, puis se soulage presque immédiatement.

anorexie

no anorexia



Les régimes

Les femmes tentent de faire de plus en plus de régimes pour atteindre un poids idéal, car ainsi elles estiment être bien dans leur peau et pour elles, cela signifie être bien dans sa tête alors qu'en fait il y a des femmes qui sont rondes et très bien dans leurs têtes. Il existait des médicaments pour maigrir mais en général ils ont plus d'effets négatifs que bénéfiques. Ils provoquent des risques pour le cœur, l’hypertension artérielle pulmonaire. D'ailleurs ils ont été retirés du marché, comme le médiator. (prescrit pour des patients qui n'étaient pas diabétique mais pour maigrir.) Il y avait aussi des médicaments qui coupaient l'appétit mais avec des risques. Les médicaments pour la thyroïde étaient utilisés dans le temps pour faire maigrir mais cela provoquait l'hyperthyroïdie.

En fait il n’existe pas spécialement des médicaments pour faire maigrir. Il faut être suivi par un nutritionniste pour avoir de bons conseils alimentaires.

Pour des raisons notamment culturelles, l'image du corps est une préoccupation primordiale chez les très jeunes femmes et dans diverses couches socio-économiques. De nos jours, la situations s'est détériorée car les jeunes filles de 7-8 ans commencent déjà à surveiller leur alimentation.

 

La pression de la beauté dans notre société entraîne un comportement paradoxal : on désire être le plus beau que possible afin de ne pas se faire juger et ainsi se sentir bien « mentalement ». Cependant, cela nous pousse à nous blesser physiquement.

13 janvier 2016

L'EVOLUTION DE LA MODE AU COURS DU DERNIER SIECLE

Les débuts de la mode et des changements corporels chez la femme.

La mode dès le XXè siècle a donné des aspects différents à la femme. De féminine, elle revendique un style plus garçon manqué selon les années. La silhouette oscille entre le peu de formes d'un corps androgyne ou les courbes dessinées d'une femme fatale et maternelle. La silhouette féminine évolue, en fonction des événements marquant de l'histoire, mais aussi de leurs conditions : ainsi, plus elles s'émancipent, plus elles portent des vêtements variés. En effet, c'est aussi par la mode que la femme se créé une identité, grâce aux différents créateurs. Malgré tout, le mode a bien souvent été dominée par la projection de fantasmes masculins sur la femme . C'est ainsi que dès qu'elle commence à quitter l 'emprise de la société patriarcale, ses vêtements, paradoxalement, se « masculinisent ».

Ainsi, nous verrons dans cet article l'évolution de l'idéal de beauté féminin, à travers la mode et les idéologies de chaque époque. Au début du XXè siècle, le corps de la femme est désiré naturel, et la femme commence à s'émanciper. En 1910 c'est la Gibson Girl qui représente l'idéal de beauté féminine, alors que le corset est un accessoire inévitable, la taille de guêpe « wasp waist » est mise à l'honneur et connaît son âge d'or. La Gibson Girl est grande est mince, mais a des formes généreuse qui sont mises en valeur par le port du corset, son cou est élancé et elle arbore une coiffure « bouffante » ou à la Pompadour . La Gibson Girl est une femme indépendante, égale de l'homme qui l'accompagne, et n'hésite pas à plaisanter. Elle est l'incarnation de la beauté mais aussi de la réussite personnelle, elle fait des études, est saine et sportive sure d'elle. Mais avec la Première guerre mondiale, on abandonne l'image et les robes sophistiquées de la Gisbon Girl pour des tenues plus sobres et plus masculines.

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En 1920, les années folle font place à la belle silhouette gracile et droite. La Flapper est le nom donné à la femme moderne des années 20, qui porte des jupes et robes plutôt courtes, les cheveux au carré, à la garçonne avec beaucoup de bijou et qui ont des mœurs plutôt dissolues. Elles fument et boivent de l'alcool fort, et sont plutôt libertines. Cette légère émancipation féminine durant les années folles est due à la fin de la guerre, ou les populations retrouvent le goût et le plaisir de s'amuser. 

La Flapper a été décrite par G. Stanley Hall comme « un oisillon, encore dans le nid, et essayant en vain de voler alors que ses ailes ne sont que du duvet […] c'est le symbole de la jeunesse incertaine. ».

La Flapper idéale était « mignonne, coûteuse, et proche des 19 ans. » L'image de la Flapper a été popularisée par les dessins de jeunes filles marchant avec des « galoche » détachées, faisant ainsi le bruit de flapping. En Amérique, la Flapper était une jeune fille étourdie, jolie et quelque peu inconventionnelle, qui, selon les mots de H.L. Mencken était une fille insensée, pleine de théories folles, et encline à se révolter contre les préceptes et les admonitions de ses pairs. La Flapper avait autant l'image que l'attitude.

 

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Les années 30 marquent un très léger retour à une silhouette plus classique, cela est accompagné du célèbre Bread Diet qui fait fureur. Après le krach bousier de 1929, la mode des années 30 marque un retour aux tenues plus conventionnelles de l'avant guerre. C'est aussi à cette époque qu'on voit naître les premières photographies de mode. L'image de la femme renvoyée est celle d'un mère dévouée, les femmes portent des tailleurs la journée et gardent les robes moulantes et longues pour les soirées. Les épaules sont légèrement rembourrées pour donner au buste une forme en V et les décolletés dévoilent le dos. Le jour, chaque femme adapte sa robe à ses activités mais deux tendances se dégagent : la robe moulante à la taille au tomber droite, et celle étroite nouée ou drapée dans le dos. Les années 1930 se réconcilient avec le corset qui maintient le ventre plat. Le chapeau est porté de façon asymétrique sur la tête avec des cheveux ondulés. Avec l’avènement des congés payés en 1936, les femmes recherchent des tenues décontractées, c'est ainsi que se popularise le port du short.

La mode des années 40 est une véritable ode à la guerre, à l'armée. Les épaule larges sont louangées, et les soutiens gorges font pointer les poitrines comme des balles. La mode populaire va être bouleverser par la guerre, notamment à cause des rationnements. Le manque de matières premières nécessite de revoir les coupes et les longueurs, ainsi les jupes montent au genou et le plissé est simple pour limité la quantité de tissus nécessaire. Le vêtement doit durer et pouvoir être réemployé. Pour conserver une silhouette élégante, en plus des vestes larges aux épaules, elles sont très ceinturées. Les coiffures sont très élaborées. Comme le cuir manque, on crée des sandales, ou des semelles compensées en liège ou en bois. Les bas sont devenus très rares.

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Un tournant dans l'histoire, pour la femme.

 

Après la Seconde guerre mondiale c'est la femme de hanche qui est à l'honneur, Chistian Dior va s'inspirer de la mode des années 40 pour créer en 1947 la silhouette « New Look » qui va influencer la mode des années 50 c'est la silhouette en sablier « hourglass » qui est à l'honneur. Les courbes sont remises en valeur et la pin-up règne en maîtresse. Les femmes ont la taille cintrée et la poitrine généreuse, le ventre est creusé et les hanches arrondies par une guêpière. Ces années célèbrent la féminité pulpeuse, mais sont aussi le reflet d'une société dominée par les hommes, ou la femme n'est que la parfaite femme ou foyer. La mode est faite par les hommes et pour les hommes, ou le corps féminin n'est réduit qu'à un fantasme masculin. Aussi, dans un contexte d'après guerre, la femme n'a qu'une envie, c'est de retrouver sa féminité. On remarque deux tendances : le petit tailleur serré et la robe Corolle très évasée. Avec le New Look de Dior, la taille est serrée et le jupon « oversize ». La mode s'exprime à travers les stars du cinéma, notamment les deux icônes Audrey Hepburn et Marilyn Monroe, qui deviennent les emblèmes du style glamour avec des robes corolles, des longs gants, et des jupes crayon. Les pièces phare des années 50 sont le col Claudine, les chapeaux et bibis, qui étaient le signe d'une grande élégance, la robe corolle, la jupe crayon qui est près du corps et en dessous du genou, les chaussures bicolores destinées à allonger la jambe et à raccourcir le pied, ainsi que les longs gants, qui étaient considérés comme très chics.

années 50

Les années 60 sont marquées par un style entre la masculinisation de la femme et le Sex-Symbol. C'est un tournant dans la figuration du corps féminin, qui se traduit par l'admonestation d'une silhouette résolument moderne, celle d'une jeune fille à peine sortie de l'enfance, presque bisexuée. Alors que la volonté est de se distinguer et d'être orignal, la libération des femmes et de leur style vestimentaire s'impose. La mode se féminise avec la mini-jupe, la petite combinaison short, les bottes plates et les tailleurs innovants. Les femmes se masculinisent aussi en parallèle avec l'apparition des jeans unisexes, le trench et le smoking chez les femmes se voient popularisés par Yves Saint Laurent. Les imprimés géométriques et les couleurs argentées rappelant le futurisme sont très en vogue. Les pièces phares des années 60 sont le monokini, la minijupe, le pantalon, le trench, la robe trapèze, la saharienne et les lunettes « oversize ». Cette période est marquée par des personnalités comme Brigitte Bardot et Elizabeth Taylor, des femmes aux formes féminines, mais aussi par l'emblématique androgyne Twiggy, alors que la vente d'amphétamines comme traitement minceur connaît un boom.

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Cette tendance va se poursuivre dans les années 70 au temps des jeans a patte d'éléphant et du disco, le corps de la femme s'allonge et se sculpte un peu, la cigarette devient un allié minceur. La femme est libre et nonchalante, bronzée avec les cheveux aux vents avec des hanches effacées. Avec  le mouvement hippie, voient les femmes se débarrasser des gaines et soutiens-gorge pour afficher librement leur silhouette. Les femmes clament leur envie de liberté, elles s'affirment et s'émancipent. Elles osent tout. Elles portent librement le pantalon, les couleurs et les formes explosent alors que les imprimés orientaux sont très en vogue.

Le mouvement « Flower Power » se traduit aussi par des vêtements amples : blouses oversize, foulards fleuris. Le disco démocratise les couleurs flashies ainsi que les paillettes. Enfin, le look « punk » se traduit par les jeans troués, les bracelets à clous, les Dr Martens, les kilts attachés par des épingles à nourrices. Farah Fawcett, la blonde au brushing parfait qui portait le bikini comme personne est le Sex-Symbol des seventies.

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En 1980, l'émergence de la figure de la superwoman entraîne une radicalisation de l'emblème de la femme agressive, avec des épaules élargies et un torse sculpté, mais non moins féminine et représentante d'une certaine réussite sociale. Les modèles sont plus athlétiques c'est l'époque de la superwoman et du phénomène « hardbody ». L'égérie du moment, Elle MacPherson, est surnommée "The Body", et les grandes amazones comme Cindy Crawford avec leurs jambes interminables sont les exemples à suivre.

L'aérobic connaît son apogée. La femme des années 80 est une femme moderne qui travaille et qui souhaite prouver ses compétences techniques et intellectuelles pour s’épanouir pleinement dans son activité professionnelle. Elle a la volonté de s’affirmer en se montrant sur tous les fronts et parfaite sur chacun d’eux. C'est l'émergence de la figure de la superwoman entraîne une radicalisation de l'emblème de la femme agressive, avec des épaules élargies et un torse sculpté, ce sont des amazones, elles sont grandes et ont des jambes très longues, mais elles sont non moins féminine et représentante d'une certaine réussite sociale. C'est une période très éclectique au niveau des looks : un noir dominant pour des silhouettes rock voire gothiques ; des épaulettes démesurées et des coupes déstructurées pour un effet « working girl » ; ou encore du fluo pour des ambiances à la « Flashdance ». Les femmes abandonnent les tenues sages au profit de l'excentricité, voire de la provocation. Les coupes sont déstructurées, les couleurs flashies. Le but est d'être remarqué, mais on voit aussi l'apparition de la figure de l’executive woman : blazer masculin à épaulettes, jupe tulipe, et talons noirs. C'est l'image d'une femme conquérante et puissante qui est affirmée.

 

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En 1990, on retourne 30 ans  en arrière en privilégiant les petites silhouettes longilignes incarnées par le top Kate Moss et son corps de femme-enfant qui ne cesse aujourd'hui de fasciner, l'adolescente rebelle est une icône. C'est la tendance « héroïne chic » : peau pâle, structure osseuse angulaire et membres très fins étaient désormais à la mode. La silhouette est petite et fragile, et la tendance grunge modernise le jean avec l'essor des jeans troués, des vestes en jean « oversize ». La vague musicale du Hip Hop omniprésente également à cette époque entraîne la tendance sportswear avec des pièces larges comme le pantalon baggy, et street avec les Nike Air Max ou les boots Timberland. On apprécie aussi les couleurs fluorescentes. Les années 90 sont aussi marqués par une tendance plus sexy où le corps féminin est très dévoilé, avec des Crop top, mini-jupes et « pateform shoes ».

 

 

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En 2000, une décennie plus tard,  Britney Spears et les chanteuses de pop aux abdominaux en béton monopolisent ensuite les écrans et les esprits. Les années 2000 nous ont amené le règne des Anges de Victoria Secret – des mannequins grandes, fines et élancées, dotées de fortes poitrines, aux cheveux fluides et aux corps sculptés.  Une tendance rétro se fait sentir vers la fin de cette décennie. Le style vestimentaire relève désormais plus d’une expression de sa personnalité que d’un besoin fonctionnel.

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Nous pouvons remarquer que de plus en plus, la femme n'exprime plus de gêne et ose se dévoiler. De nos jours, avec la démocratisation de la chirurgie esthétique, les femmes sont de plus en plus voluptueuses et n'hésitent pas à exposer leurs formes qui illustrent leur caractère de femmes fatales, séductrices.

 

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13 janvier 2016

INTRODUCTION

MLF

 

Le corps de la femme a toujours été l'objet de stéréotypes et de fantasmes, sujet à la transformation en fonction des normes de chaque époque, on a cherché à le magnifier, le valoriser, et cela est notamment passé par la mode. En effet mode vient de modus en latin, désignant la manière ou la mesure, puis « fashion » rappelle la « façon », la mode est donc un phénomène ancré dans le temps et dans la société. On désigne par canon de la beauté, les normes ayant cours à une certaine époque concernant ce qui est considéré comme beau, et ce qui ne l'est pas. Ces normes évoluent et ce qui est à la mode il y a un siècle ne le sera plus forcément aujourd'hui. Les canons de beauté suivent l'évolution de la mode et sont dépendants de l'évolution des techniques tout comme les techniques de maquillage et de coiffure. Selon Emile Durkheim, pour distinguer un individu d'un autre, il faut un facteur d'individuation, c'est le corps qui joue ce rôle. Les critères de beauté chez la femme ont un impact dans notre société puisque un critère est un principe ou un élément de référence qui permet de juger, d'estimer et de définir quelque chose. Dans ce cas précis les critères de beauté permettent d'évaluer une personne selon son apparence physique mais aussi morale, puisque son importance à porter des habits de marque par exemple peut être un reflet de sa catégorie sociale. Nous pouvons parler d'effet d'imitation et de distinction. Notre corps devient alors le plus grand vecteur de communication avant la prise de parole en elle même. Nous allons donc avec ce blog nous interroger sur les raisons et la manière dont le corps de la femme a évolué au cour du siècle dernier jusqu'à aujourd'hui.

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